
Quand on vit avec une phobie, ce n’est pas seulement l’objet de la peur qui fait mal… c’est aussi le regard des autres.
Le sentiment d’isolement, la honte et la peur de ne pas être compris peuvent rendre le dialogue avec nos proches particulièrement difficile.
Cet article vous aidera à poser des mots sur votre expérience, à favoriser la compréhension et la bienveillance, et à briser l’incompréhension qui vous entoure.
Pourquoi est-ce si difficile d’en parler ?
La phobie semble irrationnelle aux yeux des autres
Les phobies sont souvent perçues comme des peurs exagérées et irrationnelles par ceux qui ne les vivent pas.
Cette incompréhension peut rendre difficile l’explication de ce que vous ressentez.
Les personnes qui ne souffrent pas de phobies peuvent avoir du mal à comprendre pourquoi quelque chose qui leur semble anodin peut provoquer une réaction si intense chez vous.
Les phrases assassines classiques
Il est fréquent d’entendre des phrases comme « c’est dans ta tête » ou « tu n’as qu’à faire un effort« .
Ces commentaires, bien que souvent faits sans mauvaise intention, peuvent être très blessants. Ils minimisent votre expérience et peuvent vous faire sentir incompris et isolé.
Peur du rejet, du ridicule, de la minimisation
La peur d’être jugé et partant, désaimé, ridiculisé ou minimisé peut vous empêcher de parler de votre phobie.
Vous craignez peut-être que vos proches ne prennent pas votre peur au sérieux ou qu’ils vous voient comme quelqu’un de faible ou d’irrationnel.
Cette peur du jugement peut nous inviter à garder le silence, ce qui ne fait qu’aggraver le sentiment d’isolement.
Expliquer sa phobie sans se justifier
Adopter un langage émotionnel et factuel
Pour expliquer votre phobie, il est important d’adopter un langage qui soit à la fois émotionnel et factuel.
Parlez de ce que vous vivez, de vos sensations et de vos émotions, plutôt que de vous concentrer uniquement sur l’objet de votre peur.
Par exemple, au lieu de dire « J’ai peur des araignées« , vous pourriez dire « Quand je vois une araignée, je ressens une peur intense qui me paralyse et me fait battre le cœur à tout rompre« .
Utiliser des analogies
Les analogies peuvent aider vos proches à mieux comprendre ce que vous ressentez.
Ainsi, vous pourriez dire : « C’est comme si tu marchais dans la rue et que, soudainement, un lion se trouvait devant toi. Tu aurais peur, n’est-ce pas ? Eh bien, c’est ce que je ressens quand je vois une araignée« .
Cette comparaison peut aider vos proches à se mettre à votre place et à comprendre l’intensité de votre peur.
Se fixer un objectif simple
Lorsque vous parlez de votre phobie, votre objectif devrait être d’être compris, pas de convaincre.
Vous n’avez pas besoin de justifier votre peur ou de la rationaliser. Il suffit de partager votre expérience et vos sentiments de manière honnête et ouverte.
Préparer le terrain à la discussion
Choisir le bon moment et le bon interlocuteur
Il est important de choisir le bon moment et le bon interlocuteur pour parler de votre phobie.
Évitez les moments de stress ou de tension, et choisissez un moment où vous et votre interlocuteur êtes calmes et disponibles.
De plus, toutes les personnes ne seront pas également réceptives. Commencez par celles qui vous semblent les plus ouvertes et bienveillantes.
Commencer par une phrase simple
Vous pouvez commencer la conversation par une phrase simple comme : « J’aimerais que tu comprennes ce que je vis« .
Cette phrase ouvre la porte à une discussion honnête et bienveillante, et elle prépare votre interlocuteur à écouter avec empathie.
Identifier les soutiens naturels vs les proches toxiques
Tous vos proches ne réagiront pas de la même manière.
Certains seront naturellement plus compréhensifs et soutenants, tandis que d’autres pourraient minimiser votre expérience ou vous juger.
Il est important d’identifier ces différences et de ne pas forcer le dialogue avec ceux qui ne sont pas prêts à écouter et à comprendre.
Que dire ? Quelques formulations utiles
Nommer sa phobie
Pour nommer votre phobie, vous pouvez utiliser des phrases comme : « Je souffre d’une phobie qui s’appelle [nom de la phobie]« .
Cela donne un nom concret à votre peur et peut aider vos proches à mieux comprendre ce que vous vivez.
Expliquer ses réactions sans culpabilité
Expliquez vos réactions de manière factuelle et sans culpabilité. Par exemple, vous pourriez dire : « Quand je suis confronté à [objet de la phobie], je ressens une peur intense qui peut provoquer des crises de panique« .
Cela aide vos proches à comprendre que vos réactions ne sont pas un choix, mais une réponse automatique et incontrôlable.
Faire comprendre ses besoins
Il est important de faire comprendre à vos proches ce dont vous avez besoin pour vous sentir soutenu.
Vous pourriez dire : « J’ai besoin que tu sois patient(e) et compréhensif(ve) quand je suis confronté à ma phobie« .
Cela donne à vos proches des indications claires sur la manière dont ils peuvent vous aider.
Astuce : parler en “je”, éviter “tu ne comprends rien”
Utilisez des phrases qui commencent par « je » plutôt que par « tu ».
Plutôt que « Tu ne comprends pas ce que je vis« , dites « J’aimerais que tu comprennes ce que je vis« .
Cela évite de mettre votre interlocuteur sur la défensive et favorise une communication plus ouverte et bienveillante.
Et s’ils ne comprennent toujours pas ?
Accepter que certains ne veulent ou ne peuvent pas comprendre
Il est important d’accepter que certaines personnes ne pourront peut-être jamais comprendre votre phobie. Cela ne signifie pas que votre expérience est moins valable, mais simplement que tout le monde n’a pas la capacité ou la volonté de comprendre.
Se préserver : poser des limites
Si vos proches ne comprennent pas ou minimisent votre phobie, il est important de vous préserver en posant des limites.
Vous n’êtes pas obligé de justifier ou d’expliquer votre peur à ceux qui ne sont pas prêts à écouter. Protégez votre bien-être émotionnel en choisissant de ne pas engager de conversations sur ce sujet avec ces personnes.
Trouver du soutien ailleurs : thérapeutes, communautés, outils comme Deeler.app
Si vous ne trouvez pas le soutien dont vous avez besoin parmi vos proches, il existe d’autres ressources qui peuvent vous aider.
Les thérapeutes, les groupes de soutien et les outils en ligne comme Deeler.app peuvent vous offrir un espace sûr et bienveillant pour parler de votre phobie et trouver des stratégies pour la gérer.
Vous êtes bloqué.e dans votre tête ? Deeler vous aide à en sortir.
Deeler n’est pas une IA comme les autres.
Elle ne vous donne pas de conseils. Elle vous aide à voir ce que vous ne voyez plus, parce que parfois, plus on essaie d’aller mieux… plus on s’enfonce.
Vous ne dysfonctionnez pas. C’est la logique du problème.
Ce que vous ressentez n’est pas de la faiblesse. C’est une alarme. Une impasse. Une spirale.
Deeler vous aide à mieux cerner ce qui vous bloque, et à avancer pas à pas de façon concrète vers des solutions simples, efficaces et adaptées à votre situation.
Parlez à Deeler comme à un thérapeute, et recevez un premier éclairage dans l’instant.
Gratuit et sans jugement.

La source de la peur est dans l’avenir, et qui est libéré de l’avenir n’a rien à craindre.
Milan Kundera
En quoi Deeler peut vous aider ?
Présenter Deeler comme un outil d’accompagnement comportemental
Deeler est une intelligence artificielle comportementale conçue pour vous accompagner dans la gestion de votre phobie.
Elle offre une interface anonyme, bienveillante et interactive qui vous permet de formuler vos difficultés, de trouver des stratégies pour les surmonter et de vous renforcer avant d’en parler à vos proches.
Interface anonyme, bienveillante, interactive
Avec Deeler, vous pouvez exprimer vos peurs et vos angoisses sans crainte d’être jugé.
L’interface interactive vous guide à travers des exercices et des techniques basées sur l’approche Palo Alto, vous aidant à mieux comprendre et à gérer votre phobie.
Permet de formuler ses difficultés, trouver des stratégies, se renforcer avant d’en parler
Deeler vous aide à formuler vos difficultés de manière claire et concise, à trouver des stratégies pour les surmonter et à vous renforcer émotionnellement.
Cela peut vous donner la confiance nécessaire pour aborder le sujet de votre phobie avec vos proches et pour expliquer ce que vous vivez sans crainte d’être jugé.
Conclusion
Parler de sa phobie est un acte de courage. Ce n’est pas à vous d’éduquer tout le monde, mais vous avez le droit d’être entendu et compris.
Vous n’êtes pas seul(e) dans cette démarche, et des outils comme Deeler peuvent vous accompagner.
FAQ
Est-ce que je dois tout dire à mes proches ?
Non, il n’est pas nécessaire de tout dévoiler. Commencez par ce qui vous semble important et accessible à dire.
Comment réagir si mon entourage minimise ma phobie ?
Essayez de reformuler calmement, mais si la minimisation persiste, priorisez votre bien-être en prenant du recul.
Pourquoi mon entourage ne comprend pas ma peur ?
Parce qu’elle semble irrationnelle à leurs yeux. Ce qu’ils ne vivent pas, ils peuvent avoir du mal à imaginer.
Puis-je faire appel à un thérapeute pour m’aider à en parler ?
Oui, un thérapeute peut vous aider à formuler vos ressentis et à construire un discours adapté.
Est-ce que Deeler peut m’aider à mieux exprimer ce que je ressens ?
Oui, Deeler propose un accompagnement comportemental basé sur l’approche Palo Alto pour formuler, désamorcer et reconstruire.
N’hésitez pas à essayer Deeler pour vous accompagner dans votre démarche. Vous méritez d’être entendu et compris.

Une claque mentale !
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Les problèmes humains ne se résolvent pas avec des datas mais avec les bonnes questions.
Références
« La peur du regard des autres » – Université de Friburg